Les oiseaux de Fausses-Reposes

Les oiseaux dans et autour de la forêt domaniale de Fausses-reposes.

Fondée en 1832, l’association des naturalistes des Yvelines effectue régulièrement des recensements dont nous reproduisons ici avec son autorisation un extrait concernant les oiseaux recensés en 2001 en forêt domaniale de Fausses-Reposes.

Nous avons ici les espèces entendues en forêt (la présence des feuilles aux arbres empêchant toute vision des oiseaux de petite taille).

  • Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) appelés à tord « roitelets » ils chantent toute l’année pour défendre leur territoire.
  • Merle noir (Turdus merula) qui ont plutôt tendance à nicher dans les buissons et les haies, plutôt qu’en forêt.
  • Martinet noir (Apus apus) qui arrivent d’Afrique et ne doivent pas être confondus avec les hirondelles. Ils ont les pattes si courtes et les ailes si longues que du sol ils ne peuvent s’envoler. Ils ont l’extraordinaire capacité de dormir en vol, portés par les courants d’air chaud.
  • Rouge gorge (Erithacus rubecula) très abondants dans les massifs boisés d’Ile de France.
  • Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) au chant particulièrement harmonieux.
  • Mésange bleue (Parus caeruleus) ; oiseau abondant et très connu, mais agressif envers les autres espèces.

Photo d'un mesange bleue dans Fausses-Reposes

Mesange bleue – ©Florian Bestel

  • Mésange charbonnière (Parus major), elle accepte les nichoirs artificiels que l’on peut poser dans son jardin.
  • Pinson des arbres (Fringilla coelebs), espèce la plus répandue en forêt comme dans les bois.
  • Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris), il niche dans les cavités creusées par les pics. Males et femelles sont dimorphes.
  • Pouillot véloce (Philloscopus collybita) au plumage jaune verdâtre comme tous les pouillots, mais au chant à deux notes qui peut s’écrire : « tschiff-tshaff « . Il est également dénommé « compteur d’écus ».
  • Corneille noire (Corvus crone corone)
  • Pouillot fiti (Philloscopus trochilus) dont le chant est en cascade flûtée.
  • Ascenteur mouchet (Prunelle modularis), il ressemble aux moineaux, avec un bec plus fin, avec la tête et le cou gris ardoise.
  • Mésange nonnette (Parus palustris), la plus petite des trois espèces répertoriées.
  • Grand cormoran ( Phalacrocorax carbo), oiseau de mer qui remontant rivières et lacs, envahit progressivement toute l’Europe continentale en dévorant chaque jour un à deux kilos de poisson. Ceux répertoriés proviennent des étangs de ville d’Avray et de la Minière.
    photo d'un cormoran

    Cormoran

  • Sitelle torchepot (Sitta européa), ce sont des passereaux grimpeurs qui descendent sur le tronc des arbres la tête en bas.
  • Mouette rieuse (Larus ridibundus), en déplacement car elle nidifie uniquement sur les étangs (vraisemblablement de Ville d’Avray ou de la Minière)
  • Pic vert (Picus viridis) dont le cri ressemble à un long ricanement.
  • Pic épeiche (Dendrocopos major) noir et blanc de la taille d’un merle, dont le martèlement sur un arbre résonne comme un tamtam.
  • Hirondelle rustique (Hirundo rustica) qui ne niche pas en forêt, mais chasse les insectes au-dessus des arbres.
  • Pie bavarde (Pica pica), plutôt présente au bord des lieux habités que dans les bois, a la réputation de « voleuse « . Elle construit plusieurs gros nids avec un toit pour tromper les dénicheurs.
  • Geai des chênes (Garrulus glandarus) aux jolies plumes bleues, grand allié des forestiers car il participe à la dissémination des glands dont il se nourrit.
  • Rougeqeue noir (Phoenicurus ochruros), qui n’est pas un oiseau forestier, car il construit son nid dans les trous de murs et chante au sommet d’une cheminée ou d’une antenne de télévision.
  • Pouillot de Bonelli (Philloscopus Bonelli), le plus rare des pouillots qui niche à terre dans les broussailles ensoleillées.
  • Fauvette des jardins (Sylvia borin), très bon chanteur dont l’expression vocale ressemble a celle du merle noir, mais d’un ton plus léger, mais beaucoup plus soutenu. Elle niche dans les buissons bas et les épineux.
  • Pipit farlouse (Anthus pratensis) niche à terre. Pour son vol nuptial, il se laisse tomber à terre les ailes ouvertes comme une descente en parachute, remonte à nouveau, et recommence ce vol pendant une partie de la journée.
  • Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhulla). Le mâle a la poitrine rouge pivoine tandis que la femelle est gris rosé.
  • Moineau domestique (Passer domesticus). Cet oiseau dont l’espèce est en nette régression se réunit le soir en groupes pour dormir dans des lierres ou des buissons qui gardent leurs feuilles toute l’année.

      Oiseaux vus et entendus en ville, à proximité de la forêt domaniale de Fausses-reposes. La majorité de ces oiseaux pouvant être considérés comme « urbains », n’ont été retenus que ceux qui sont spécifiquement forestiers, voire marins.

      • Pigeon ramier (Columba palumbus).
      • Corneille noire (Corvus corone corone) corvidé bien connu, de la même famille que la corbeau freux, la pie bavarde, et le geai des chênes.
      • Pie bavarde, (Pica pica) déjà rencontrée en forêt.
      • Mouette rieuse (Larus ridibundus) également déjà rencontrée en forêt.
      • Enfin, également déjà vus en forêt, corbeaux freux et pic vert.

        Nous pouvons bien sûr y ajouter :

        • le grèbe hupppé (Podiceps cristabus), espèce d’oiseau aquatique dont la parade nuptiale est particulièrement impressionnante
        • le canard colvert (Anas platyrhynchos), une espère très chassée qui occupe les étangs de Corot en toutes saisons pour le plus grand bonheur des enfants.
        • la poule d’eau (Gallinula chloropus), souvent confondue avec la foulque dont elle se différencie par son bec rouge
        • la foulque macroule (Fulica atra) ; haut de la tête et bec blancs, moins farouche que la poule d’eau

        Pour les amateurs, nous ne saurions que recommander la consultation du site fort riche des naturalistes des Yvelines qui font un remarquable travail d’inventaire et de sensibilisation : https://www.siteany78.org