L’O.N.F. sur le terrain pour expliquer les coupes

Rares sont les administrations à aller au-devant des administrés. Sans être une administration stricto sensu, mais indirectement tout de même, l’O.N.F. fait exception à cette règle.

En plus d’organiser tous les ans des comités de gestion avec les élus et les associations pour tous les massifs forestiers franciliens, l’.O.N.F va souvent à la rencontre des habitants pour expliquer le sens de la politique forestière menée, qui se résume le plus souvent à présenter les raisons des coupes face à l’incompréhension des riverains et des promeneurs.

Voici un article du Parisien du 14 février 2021 qui illustre notre propos. Certains forestiers de l’O.N.F. sont prêts à sacrifier leur dimanche pour aller se confronter aux mécontents de leur travail, mécontents qui méconnaissent leur travail et sa complexité.

Rueil-Malmaison : l’abattage des arbres expliqué aux promeneurs

 

Île-de-France & Oise,Hauts-de-Seine
Par Valérie Mahaut
Le 14 février 2021 à 17h00

L’office national des forêts a tenu un stand d’information ce dimanche pour calmer la grogne de certains riverains et promeneurs. Et expliquer pourquoi des centaines d’arbres atteints de maladie sont abattues.

C’est peu dire que l’abattage des châtaigniers en forêt de la Malmaison déchaîne les passions. Pour répondre à la grogne des habitants de Rueil-Malmaison et promeneurs, l’Office national des forêts (ONF) tenait ce dimanche un point d’information dans ce domaine forestier de deux cents hectares, qui fut propriété de Joséphine de Beauharnais au début du XIXe siècle.

Initiative bienvenue tant les habitués du domaine sont consternés. Et pour certains, très en colère. Ainsi ce joggeur remonté comme un coucou hurlant face au directeur régional de l’ONF, Michel Béal : « Regardez la boucherie, là ! Ça fait quinze ans que j’habite à Rueil, avant je voyais des faons. C’est insupportable ! » Stoïque, Michel Béal explique une fois encore : « Les arbres abattus ont une maladie. Cela ne se voit pas dans le bois, c’est sur les racines.  »

Voici le lien pour lire l’intégralité de cet article : www.leparisien.fr